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Concours “Hommage à Alexandre Dumas”. Tutte le creazioni!

Il 5 dicembre 2020, é ricorso il 150° anniversario della morte di Alexandre Dumas.

L’ “Hommage à Alexandre Dumas” indetto on line dall’Alliance Française di Bari è stato un successo per la varietà delle risposte che hanno confermato la “popolarità” e la “modernità” dello scrittore francese: la popolarità  intesa come forza di sapere parlare a tanti lettori, di età e condizioni diversi, la “modernità” come resistenza al passare del tempo, con i suoi romanzi diventati classici della letteratura, rivisitati periodicamente dal cinema e dalla televisione. Ma anche la sua vita che si è intrecciata con la storia italiana, con suo padre, il generale napoleonico Dumas, rinchiuso dai Borboni nella fortezza di Taranto e con il suo finanziamento alla “spedizione dei mille di Garibaldi”, ha suscitato interesse per chi ha partecipato al nostro concorso

Le risposte riflettono perfettamente le tante chiave di lettura dell’opera e della vita di Alexandre Dumas, con l’uso di linguaggi diversi, secondo l’età e la propria sensibilità: chi ha cantato, suonato, recitato, fotografato, scritto, messo in scena.

Grazie a tutti

Michèle Sajous – Presidente Alliance Française Bari

 

Ringraziamo gli alunni del Liceo “Aristosseno” di Taranto con la Prof.ssa Hélène Francès, dell‘Istituto Superiore “Vittorio Veneto” di Napoli con la Prof.ssa Luisa Iodice, Antonella Lorusso del Liceo Linguistico “G. Cesare” di Bari, Giovanni Russo dell’Istituto “Corradino di Svevia” di Napoli, Samuele Chiapperini del Liceo Classico “Oriani” in Corato (BA), Sara Sanarica dell'”IISS Leonardo Da Vinci” de Martina Franca (TA), Gaia Padalino e Fabrizia Narciso del Liceo Linguistico ESABAC “Carolina Poerio” di Foggia, Giordano De Gaetano, Francesca Semeraro, VitGiampaolo, Martina Greco e Samantha Maria Savoia.

Ecco a voi tutte le creazioni!


1.
(RIFLESSI) ONI – Omaggio ad Alexandre Dumas di Samantha Maria Savoia

 
2. La loi du plus fort di Sara Gentile
 

 

3. La Mort du Mousquetaire di Samuele Chiapperini

4. Un pour tous. Tous pour un. Alunni dell’Istituto Superiore Vittorio Veneto di Napoli seguiti dalla Prof.ssa Luisa Iodice

5. L’appel des mousquetaires di Antonella Lorusso del Liceo Linguistico G. Cesare di Bari

6. Je veux retrouver ma liberté di Francesca Semeraro

7. Comte de Monte Cristo di Giordano De Gaetano

8. Un pour tous. Tous pour un. di Giovanni Russo dell’Istituto “Corradino di Svevia” di Napoli

9. Le Comte de Monte-Cristo di Martina Greco

10. Un pour tous. Tous pour un. di Sara Sanarica

11. La vie d’un prisonnier enfermé dans la cellule d’un château di VitGiampaolo

Je n’sais plus depuis combien de temps je suis ici, peut-être une quinzaine d’années ou plus ?

Je ne me rappelle pas de mon dernier jour au dehors, je vois dans mon cerveau la lumière et la dernière promenade sur le bord de la mer avec ma femme, avec mon amour.

J’ai été emprisonné comme si j’étais considéré un hérétique mais cette accusation n’est pas vraie, je suis  quelqu’un qui ne croit en aucune religion, je suis un homme qui croit en soi-même et dans le développement de la science.

La chose, la plus incroyable est que Frédéric II de Souabe,   a ordonné mon emprisonnement, lui qui a été appelé   stupor mundi   à cause de sa culture et de positions politiques très ouvertes ; Je suis la preuve de la contradiction de la nature humaine aussi la plus élevée et la plus cultivée.

En fait, l’enfant des Pouilles, dont on dit quelquefois qu’il était musulman plutôt que chrétien, a été cruel en particulier contre les hommes qui ont été considéré comme hérétiques.

Et justement je suis dans une cellule de Castel  Del  Monte, ou l’empereur a vécu libre et heureux  toute  sa jeunesse. 

Mes jours sont tristes, je pense beaucoup à ma famille loin, de mes filles qui ont grandies sans moi et je regarde le soleil et la lune pendant la nuit. Je chante mais mon chant se perd dans l’air ….

J’écris des vers d’amour aussi sur un petit morceau de parchemin que m’a donné un autre prisonnier.  

Il y a quelque jour que j’ai réussi à travailler ; en fait dans ce château les prisonniers ne sont pas nombreux et il y a un gardien, un bonhomme qui m’a pris pour quelques heures du jour pour faire la cuisine et la vaisselle.

Je suis ravi pour cela en attendant la fin ou un nouveau boulot.   

J’espère un jour de sortir de ce cauchemar en me réveillant un mâtin.  Maintenant je dois résister et me détacher de la dure réalité.

(idée issue d’une leçon du prof. A. Barbero, historien,   sur Frédéric   II de Souabe – I podcast di A.Barbero-spotify)

12. UN POUR TOUS. TOUS POUR UN: LE POUVOIR DES MOTS di Gaia Padalino

Une des plus célèbres devises de l’histoire est celle des trois Mousquetaires, en effet quatre, Athos, Porthos, Aramis et D’artagnan qui sont les personnages de l’homonyme roman de Alexandre Dumas qui, plus que jamais cette année, doit être rappelé à l’occasion du 150° anniversaire de sa mort. La phrase en question est «Un pour tous. Tous pour un», une expression qui reporte à l’amitié et à la coopération. Un groupe de personnes, exactement quatre garçons à l’âme noble et courageuse qui, dans la France du XVII siècle, combattent contre les gardes du cardinal Richelieu.


Cette formule fait partie du vocabulaire de notre vie quotidienne, dans chaque contexte et, parfois, correspond à la solution d’un problème, ceci est le pouvoir des mots. Ce n’est pas une magie, pas de sortilège ensorcelle les oreilles de qui les entend, il s’agit d’une force capable de créer et détruire. Cette force est immense, il y a beaucoup de nuances ainsi une limite qu’on ne doit jamais dépasser. Il est dangereux de se pencher parce que les mots ont un poids et il peut être aussi dur de faire du mal, tantôt avec d’extrêmes conséquences. Analysant la devise, on remarque l’«un», un individu qui peut faire la différence et se met à la disposition de «tous». Cela présente l’idée parfaite d’une société où chacun a sa place et il est important à sa manière. Le pouvoir de ces mots m’a transmis une sensation, je trouve que la devise souligne l’importance de la singularité, certainement le thème principal est l’union mais, aussi
l’«un» n’est plus considéré comme inutile ou superficiel mais partie fondamentale de quelque chose qui est plus grande et profonde.


Aujourd’hui un mauvais concept d’union s’est diffusé, faux je dirais: on a tendance comme des brebis de suivre le troupeau qui s’impose comme exemple nécessaire pour survivre, les seuls qui réussissent à se séparer sont «étranges» et exclus. En réalité on est tous égaux et différents en même temps, pareillement dans un groupe comme les mousquetaires, c’est exactement celle-ci la beauté. Les caractéristiques de chaque membre sont essentielles, une vraie fleur est celle avec les pétales. Malheureusement, on fait toujours les mêmes choses, on s’habille des mêmes vêtements et, la partie la pire, c’est qu’on dit ce que tous disent. Il ne s’agit pas d’inspiration, il est manque de personnalité, on a peur d’être l’«un» et on fait n’importe quoi pour s’adapter. À faire cela ont contribué les réseaux sociaux qui ont rendu la diffusion
de ces modèles plus faciles parce que le public est vaste et même une photo peut faire le tour du monde. Sans oublier la télévision, un moyen de communication plein de triches et combines que nous asservissent.


Actuellement les marginalisés sont aussi ceux qui sont moins chanceux et les immigrés, réputés comme les moutons noirs. Ce n’est pas leur faute, ils sont appelés «différents» à cause de leur classe sociale, culture, couleur de peau, religion et pays de provenance. Ils sont les uns, abandonnés. Ils portent un fardeau énorme, ils sont jugés responsables de tous les problèmes qui affligent la société, criminalité, chômage pour justifier ou cacher l’incompétence des gouverneurs qui, de ce fait, passent du coq à l’âne.
Et encore les personnes trop robustes ou maigres, hautes ou basses, d’une autre orientation sexuelle, transsexuels, menacés et ridiculisés. Toutefois, les gens pauvres sont quittés sur les routes, hors des magasins et des églises à mendier quand les politiciens s’intéressent seulement aux absurdités et encore, de peur que leur gros salaire ne soit pas assez, ils demandent plus d’argent et, puis, le nient. Par contre je leur dirai qu’ils doivent exploiter leur position publique pour sensibiliser, grâce à la force des mots faire des changements.


Moi, je veux faire bouger les choses malgré mon jeune âge, à 16 je me sens différente de tous les autres et j’en suis fière. J’aime me distinguer, c’est naturel pour moi, aussi pour de petits détails comme le genre musical, la façon de m’habiller mais surtout de penser. Ma voix est tout le temps présente, je me bats pour faire valoir mes opinions, particulièrement s’il est indispensable pour aider et protéger ceux qui n’ont pas la possibilité de s’exprimer. Je me sens citoyenne du monde. La diversité n’est pas vue comme richesse, elle est seulement la voie pour construire des barrières. Les mots qui doivent être utilisés pour déclarer un sentiment d’affection, pour donner du réconfort sont seulement sources de haine et de souffrance.


Depuis longtemps il y a une effrayante obscurité dans le monde entier, les mots peuvent faire aussi cela, provoquer une guerre, des catastrophes et changer tout négativement. Leur pouvoir n’est pas un idéal poétique. À mon avis, quelquefois il est nécessaire d’arrêter tout pour réfléchir, la formule des mousquetaires peut être une aide pour reconnaître nos fautes et améliorer, retrouver notre « droit chemin » comme suggère le célèbre poète italien Dante Alighieri. Comment encore ? En lisant, enétudiant… Le mot-clé est CONNAÎTRE.


Un bon exemple d’union est le Pape Francesco et son engagement pour le dialogue interreligieux ; en fait il a rencontré l’Imam de religion musulmane et les Rabbins de religion juive.
Les valeurs de cette formule sont ceux dont on a besoin de nos jours pour éliminer le virus COVID-19, solidarité, courage et collaboration sont les armes grâce auxquelles on doit combattre. De nos jours les mousquetaires sont les médecins qui dans les hôpitaux luttent pour sauver les malades et, malheureusement, parfois sont vaincus. Les ennemis ne sont pas toujours des personnes, désormais on sait qu’une maladie peut soumettre une planète. Un mot de consolation, un sourire sont les cadeaux les plus beaux et les plus sincères.
Dumas disait «Au fait, cher Maître, vous devez bien vous y connaître en nègres ? – Mais très certainement.Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père était un singe. Vous voyez, Monsieur: ma famille commence où la vôtre finit.», ne comptent pas les disparités. L’UNIONFAIT LA FORCE !

13. Un pour tous. Tous pour un di Fabrizia NARCISO del Liceo Linguistico ESABAC “Carolina Poerio” Foggia

“Un pour tous. Tous pour un.” est une devise très célèbre qui est restée dans notre
langage pendant des années grâce à son sens très profond. Elle nous fait réfléchir sur
la collaboration, sur l’amitié et sur la loyauté, qui sont des valeurs fondamentales qui
permettent de se sentir à son aise dans une communauté ou simplement dans une
relation avec le prochain. Il est très important que chacun d’entre nous possède ces
valeurs et qu’ils soient enseignés aux jeunes et respectés de tous parce qu’ ils sont
toujours valables au fil du temps. Personnellement, j’associe à la famille cette devise
parce qu’elle devrait toujours être unie et prête à aider. Les membres de la famille
sont les seuls qui ne nous abandonnent pas et qui respectent et enseignent les
valeurs. Chaque fois que quelqu’un rencontre un mauvais moment les parents ou les
enfants collaborent pour pouvoir trouver une solution ensemble et ils veulent le bien
de leurs proches, même au risque de faire face à des situations difficiles.
En ce qui concerne les relations dans la communauté, le travail d’équipe porte ses
fruits parce que, comme on dit, l’union fait la force. Il faut être disponibles et
solidaires envers le prochain et ne pas adopter une attitude égoïste en cas de besoin.
Juste à ce moment-là, on doit éprouver la valeur de l’amitié, parce que les amis se
montrent de vrais amis dans les moments les plus critiques.
Ces situations renforcent le rapport d’amitié et nous font comprendre qu’il existe
encore du bon dans les personnes. Quand on fait le bien et quand on collabore, la vie
prend un sens et c’est une belle façon de se sentir satisfait et réalisé en améliorant la
confiance au sein du groupe. Les grands classiques de la littérature nous enseignent
qu’il ne faut pas perdre la confiance dans l’humanité, parce que malgré toutes les
mauvaises choses qui se produisent et toutes les trahisons reçues, il y aura toujours
ceux qui respectent les idéaux sains. Dans cette devise on peut remarquer la
modernité des valeurs morales de l’écrivain Dumas, qui se présentent même de nos
jours.

14. Presentazione degli alunni del Liceo “Aristossno” di Taranto

15. Récit de Marie scelto dalla Prof.ssa Hélène Claude Francès

Récit de Marie-Louise Labouret, épouse du général Alexandre Dumas.

Alexandre, je t’ai écrit tellement de lettres au cours de ces dernières années que mes mains sont fatiguées.

Je n’ai jamais cessé de te chercher depuis que je n’ai plus reçu de tes nouvelles. Je suis allée à plusieurs reprises à Paris toute seule. On me fermait la porte au nez, mais je récidivais le jour suivant. J’ai enfoncé toutes les portes des bureaux de l’armée. Je voulais obtenir des nouvelles de toi. Je ne pensais pas être capable d’agir ainsi. Je voulais te retrouver, Alexandre, mon amour.

Bonaparte était rentré sain et sauf d’Egypte.

Un mois plus tard, il faisait un coup d’Etat, en renversant le Directoire. Je me souviens, c’était le 8 février 1799. Il devenait Premier Consul. Bernadotte était ministre de la Guerre. Je lui ai écrit deux fois.

Il m’a fait savoir qu’il n’avait pas de nouvelles de toi. Ensuite, il me fit savoir que tu étais prisonnier, mais dans un lieu inconnu. Je me suis adressée à Barras pour lui demander de procéder à un échange de prisonniers. Barras était devenu l’un des trois Consuls, mais il ne fit rien pour moi.

Enfin , je me suis tournée vers Murat, ton ami, avant qu’il ne quitte la France pour l’Italie. Il s’est adressé à Talleyrand, ministre des Relations extérieures. Il croyait que les autorités te cherchaient.

Murat lui a dit que ce n’était pas vrai, tout au contraire. Il avait promis de se mettre en contact avec le Commandant en chef de l’armée d’Italie pour te retrouver. Ce n’est qu’en mai 1800, que j’ai appris que tu étais prisonnier à Tarente et je t’ai aussitôt écrit. Le 12 janvier 1801 Murat quittait Milan pour envahir le règne de Naples. Le 8 février 1801, l’armistice de Foligno signait la paix avec la France. J’espérais te revoir bientôt à la maison. J’appris que tu avais écrit une lettre aux Consuls depuis Ancône. Tu disais d’y être arrivé avec quatre-vingt-quatorze prisonniers, presque tous souffrants. Tu dénonçais les mauvais traitements reçus dans la prison de Tarente. Depuis Florence, tu as envoyé une lettre à Murat lui-même. Tu t’inquiétais pour tes indemnités de guerre à récupérer. Tu lui as parlé de votre amitié. Tu désirais aussi retrouver les biens qui t’avaient été enlevés. Tu tenais surtout à récupérer la jument que Murat lui-même t’avait offerte et que tu avais sauvé du naufrage.

Alexandre, au fond de toi, tu n’avais pas changé.

L’homme que j’avais connu était toujours là. Quand tu es arrivé à Paris, j’étais partie t’attendre dans la capital. Je ne t’ai pas reconnu, tant tu étais transformé physiquement et vieilli. Mais j’étais toujours aussi amoureuse de toi et de ta grande âme. J’avais compris que tu n’aurais jamais reçu des nouvelles de Murat, ni de compensation à tes souffrances.

On ne t’a rien reconnu. On t’a même nié tes arriérés de paye lors de ton emprisonnement. On m’a même nié la pension de veuve de général! Que vais-je devenir maintenant, seule, avec cet enfant qui n’a pas trois ans?

Ma seule paix est que tu as fini de souffrir.

Je me suis tourmentée pour ta peine infinie.

Combien de fois n’as tu pas écrit à Bonaparte! Il ne t’a jamais répondu de sa main. Tu étais le plus ancien de ses généraux de division. Il t’a mis hors de l’armée, avec tous les autres généraux de couleur. Il n’a plus voulu entendre parler de toi. J’ai eu tellement honte de lui le jour où je t’ai trouvé en pleurs face à la lettre que tu avais reçue. On t’avait réformé! On voulait effacer tous tes succès! Ta légende continue à vivre au sein de l’armée, et on t’avait exclu! J’ai haï Bonaparte à ta place.

Il a osé représenter ton entrée dands la grande mosquée du Caire sur un tableau commandé à Girodet.

L’officier à cheval était blanc et blond! Heureusement tu ne l’as jamais su.

Tu avais raison de dire, en terminant ta lettre inutile au ministre de la Guerre Berthier que l’honneur a toujours guidé tes pas, la sincérité et la loyauté sont les fondements de ton caractère, et l’injustice est pour toi la plus cruelle des tortures. Tu n’as plus voulu lutté, tu n’as plus voulu écrire. Tu t’es laissé allé jusqu’à la mort

La naissance de ton fils, Alexandre, t’a redonné un soufflé de vie. C’était le 24 juillet 1802, à quatre heures et demie du matin.

J’étais heureuse car ton fils te ressemblait. Il était grand, gros et si noir que je l’avais surnommé “Berlick”, du nom d’une marionette noire que j’avais vue dans un spectacle sur la place publique.

Ce jour là, tu étais si heureux, que tu as repris la plume pour écrire à ton ami le général Brune en lui demandant d’être le parrain de ton fils. Il t’a répondu avec gentillesse, mais il n’est jamais venu au baptême. Il t’a envoyé une procuration. Peut-être ne voulait- il montrer d’être ton ami.

Nous avions appris que la population de Saint –Domingue s’était rebellée contre l’armée française venue pour rétablir l’esclavage. En France,les mariages avec des personnes de couleur ont été interdits. Le dernier affront Bonaparte te le fit en passant par Villers-Cotterêts et en s’arrêtant seulement pour changer ses chevaux. Tu lui as écrit une dernière lettre, dans laquelle tu disais ces mots:

Depuis le début de la guerre actuelle, j’ai eu l’honneur de vous écrire deux fois pour vous offrir mes services.

Acceptez une autre fois que je vous les offre encore aujourd’hui. Je sens vivement et depuis longtemps que j’aurais été heureux s’ils vous avaient toujours été agréables.En perdant cet avantage, j’ai perdu le bonheur et la santé, et je suis depuis lors dans la malchance et le malheur.

Je crois, général Premier Consul, de devoir à la bonté et à l’élévation de votre caractère et aux augustes titres que vous possédez comme chef suprême de l’Armée et de l’Etat, de pouvoir vous dire avec confiance que la misère et la douleur remplissent ma vie. L’unique consolation, l’unique motif qui m’a éloigné du désespoir, c’est de penser que j’ai servi sous vos ordres, qui souvent m’ont valu de la bonté et de l’estime de votre part. J’espère que vous pourrez bientôt adoucir mon sort. En attendant qu’une occasion favorable s’offre à vos regards, je vous supplie de me faire payer les arriérés de ma longue et pénible detention en Sicile. Vous en aviez donné l’ordre. J’ai seulement reçu un accompte mais je n’ai pu récupérer les 28500 francs qui manquent à cause d’une loi contraire.Veuillez, général Premier Consul, réitérer l’ordre de me régler cette somme, à titre d’indemnité et de gratification.

En m’accordant cette faveur, vous me rendrez la vie et l’espoir du Bonheur.”

Inutile de dire que cette lettre est restée sans réponse. Ta santé empirait et nous sommes allés à Paris consulter Corvisart, le médecin de “L’empereur”. Tu avais prédit cet Empire, mais tu m’avais aussi dit que la guerre contre la France aurait été déclarée à outrance. La seule nouvelle qui nous fit exulter de joie était de savoir que Saint-Domingue s’était libérée seule de l’esclavage. C’était désormais une république. Ce jour-là nous avons trinqué tous ensemble.

A Paris, tu tentais encore une fois de revoir Bonaparte, mais il ne te reçut pas. Nous avions dîné avec Brune et Murat. Tu voulais me confier ainsi que ton enfant à leurs soins. La nouvelle donnée par Corvisart sur ton état de santé était mauvaise. Tu as voulu me protéger jusqu’à la fin, mais j’avais compris depuis longtemps que j’allais restée seule, j’allais devoir compter sur mes propres forces sans l’aide de personne. Je me suis toujours demandée pourquoi tu as voulu revoir Pauline Bonaparte quand elle est revenue enterrer son fils au château de Dagobert sur la terre de son défunt mari, le general Leclerc. Tu voulais savoir si elle avait réussi à obtenir des nouvelles de ta mère et de tes frères quand elle était partie pour Saint-Domingue. Leclerc devait réprimer la révolte, mais il mourut de fièvre là-bas. Pauline me reçut après ta mort. Elle fut gentille avec moi. Elle me parla de toi. Elle ne put rien faire pour moi auprès de son frère qui t’avait oublié. Tu es parti en silence et la tête haute, Alexandre. Tu te souviens, quand tu étais arrivé pour la première fois à Villers-Cotterêts. Je ne voyais que toi. Tu étais si beau sur ton cheval. J’étais immédiatement tombée amoureuse de toi. Avant de mourir, tu m’as demandé de remonter à cheval.Je t’ai laissé faire, sachant que c’était ton ultime désir. On m’a ramené ton cheval. Tu avais perdu connaissance. Le soir, je fis appeler ton ami, l’abbé Grégoire. Tu avais réouvert les yeux. Tu n’as pas voulu que je réveille Alexandre. Ton fils ne parle que de toi et un jour il te fera justice, j’en suis certaine.

Tes derniers mots ont été pour Napoléon.

Tu m’as dit: “Et moi qui le serrais entre mes bras. J’aurais pu l’étouffer.” Je t’ai demandé de qui tu parlais. Tu m’as répondu: “Bonaparte”. Je t’ai pris dans mes bras et tu t’es endormi pour toujours.

Alexandre, mon amour.”

16. ALEXANDRE DUMAS E LE QUINTE DELL’UNITA D’ITALIA di Hélène Claude Francès.

Sulla scena i seguenti personaggi:

  1. Alexandre Dumas Padre
  2. Giuseppe Garibaldi
  3. Il Conte Camillo Benso di Cavour
  4. Vittorio Emanuele II, re di Piemonte-Sardegna
  5. Francesco II, re delle Due Sicilie
  6. Maria Sofia di Witteslbach, Regina delle Due Sicilie
  7. Liborio Romano, Ministro dell’Interno e della polizia del Regno di Napoli
  8. Napoleone III, Imperatore di Francia
  9. L’ex ministro e Generale del regno delle Due Sicilie: Carlo Filangieri
  10. L’ex ambasciatore del Regno delle Due Sicilie Antonio Winspeare
  11. Maxime Du Camp, giornalista,combattente nei Mille e amico di Dumas
  12. Ammiraglio inglese Mundy, amico di Garibaldi.
  13. La voce narrante

La scena si svolge nel Caffè d’Europa, a Napoli, all’imbocco di Via Chiaia. Mariano Vacca ne era proprietario, e si riunivano letterati, musicisti, epigrammisti. E’una scena immaginaria che riunisce tutti gli attori principali dell’Unità d’Italia. Sono solo citazioni autentiche realmente pronunciate dai diversi personaggi. Si sa bene che Cavour non è mai venuto a Napoli né a Roma.

Cavour: si rivolge al pubblico entrando in scena:

I Maccheroni non sono ancora cotti, ma le arance sono già sulla tavola e noi siamo decisi a mangiarle.” (a Nigra, ambasciatore del Regno piemontese a Parigi, il 25 giugno 1860)

Il potere temporale dei papi è finito, e in breve tempo il principio unitario” trionferà dalle Alpi alla Sicilia.” (7 gennaio 1860)

Cavour aggiunge: “ E’ evidente che nell’Italia Meridionale stanno preparandosi eventi di grande importanza. Voi sapete che non bramo minimamente di sospingere la questione napoletana a uno scioglimento prematuro. Credo al contrario che ci converrebbe che lo stato attuale delle cose durasse ancora per qualche anno… Temo che saremo forzati a tracciare ben tosto un piano d’azione che avrei desiderato di aver tempo per maturarlo.” (Cavour al Marchese di Villamarina, suo ministro a Napoli, 30 marzo 1860)

Entra Vittorio Emanuele in scena, i due non si amano. Cavour lo invita a sedere per scrivere una lettera al re delle due Sicilie.

L’Italia può essere divisa in due stati, l’uno a Nord, l’altro a Sud. Vostra Maestà, abbandoni la via seguita sin qui, se no io mi potrei trovare nella terribile alternativa o di mettere in pericolo la mia dinastia o di essere la rovina della vostra.” 15 aprile 1860.

Cavour cammina pensieroso sulla scena:Non ho potuto impiegare la forza per impedire a Garibaldi di effettuare il suo progetto, perché il Ministero non è in grado di sfidare l’immensa impopolarità che lo avrebbe colpito, ma nulla ho trascurato per persuaderlo a rinunciare alla folla impresa.” (12 maggio 1860)

Vittorio Emanuele: “E va bene, come vogliono loro. Ma stiamo sicuri che quello lì in poco tempo lo mette in c…a tutti!”

Entra in scena Francesco II, re delle due Sicilie:ha 24 anni. Il popolo lo chiama Franceschiello. E’ un giovanotto gracile, senza prestanza. E’ molto devoto, e spesso esclama

Dio, Dio! Come è pesante questa corona!”

Nel gennaio 1859, Francesco II ha sposato Maria Sofia di Wittelsbach che ha 18 anni. E’ la sorella dell’Imperatrice Sissi, principessa di Baviera. Fu in quel gennaio 1859 che Napoleone III aveva rivolto quella oscura minaccia all’Austria; e Vittorio Emanuele aveva proclamato di non essere sordo al grido di dolore che da ogni parte d’Italia giungeva sino al suo trono.

Entra in scena Napoleone III dicendo:Quando il Re di Napoli avrà bisogno dell’aiuto francese, potrà contare su di me.”

A questo punto, Francesco II lo implora di aiutarlo mettendosi in ginocchio. L’Imperatore stringendosi nelle spalle risponde: “Troppo tardi!” e aggiunge:

Cavour è uomo di senno pratico, sente i pericoli della rivoluzione, che ingigantisce e mette in pericolo l’opera sua. Egli vorrebbe ora procedere con passo lento e sicuro, e la rivoluzione lo trascina nell’ignoto. E’ a Torino che bisogna agire.

Vittorio Emanuele additando Francesco II:L’è trop tard, neh! Che lo si cuocia nel suo brodo!”

Francesco II è messo alle strette dallo sbarco di Garibaldi in Sicilia e a causa della minaccia di invasione del Regno di Napoli. Decide di adottare una costituzione il 21 giugno 1860. Proclama l’amnistia generale, la totale trasformazione del Gabinetto, l’adesione a una alleanza col Piemonte, e l’adozione di una bandiera italiana, bianca, rossa e verde con al centro lo stemma della dinastia regnante. Il 25 giugno firma con la coscienza tranquilla l’atto sovrano che risuscitava la Costituzione del 1848, e annunciava la formazione di un nuovo gabinetto, presieduto da Antonio Spinelli, un personaggio molto stimato, sia a corte dove aveva strette relazioni, sia fuori di essa., ove era considerato un liberale moderato e integerrimo. Prende come ministro dell’interno e della polizia, Liborio Romano, famoso avvocato, originario di Patù, nel Salento, il quale inizia un doppio gioco con da una parte Cavour e dall’altra Garibaldi, tramando contro la monarchia napoletana. In seguito affermerà di aver ritenuto condannata la dinastia, ma di aver voluto salvare il paese dall’anarchia e dalla guerra civile. Chiamando però in potere la Camorra, ha spianato il cammino all’anarchia e a una corruzione che non aveva mai raggiunto tali eccessi durante i precedenti regimi: il contrabbando, l’estorsione e le riffe clandestine costituiranno il pane quotidiano dei camorristi, vestiti di pittoresche uniformi, proprio gli elementi più ostili all’ordine che si atteggiano a tutori della legge.

Cavour si rivolge di nuovo al pubblico: “La lingua italiana mi è rimasta, sino a oggi, completamente estranea. Non solo non saprei servirmene con eleganza, ma mi sarebbe impossibile evitare di commettere errori numerosi e grossolani.”

Entra Garibaldi sulla scena e Cavour dice di lui: “Garibaldi a une grande puissance morale, il exerce un immense prestige non seulement en Italie, mais surtout en Europe. Si demain j’entrais en lutte avec Garibaldi, il est possibile que j’eusse pour moi la majorité des vieux diplomates, mais l’opinion publique européenne aurait raison car Garibaldi a rendu à l’Italie les plus grands services qu’un homme pût lui rendre. Il a donné aux Italiens confiance en eux-mêmes, il a prouvé à l’europe que les italiens savaient se battre et mourir sur les champs de bataille pour reconquérir une patrie.

Nous ne pouvons entrer en lice avec Garibaldi que dans deux hypothèses:

  1. S’il voulait nous entraîner dans une guerre avec la France.
  2. S’il reniât son programme, en proclamant un autre système politique que la monarchie avec Victor Emmanuel. Tant qu’il sera fidèle à son drapeau, il faut marcher avec lui.

Cela n’empêche qu’il serait éminemment désirable que la Révolution de Naples s’accomplît sans lui. Car cela réduirait son influence à de justes proportions.”

Garibaldi possiede una grande potenza morale, esercita un immenso prestigio non solo in Italia ma anche in Europa. Se domani dovessi scontrarmi con Garibaldi, dalla mia parte ci sarebbero i vecchi diplomatici, ma l’opinione pubblica europea avrebbe ragione perché Garibaldi ha reso all’Italia i più grandi servizi possibili. Ha dato fiducia agli Italiani, ha dimostrato all’Europa che gli Italiani sapevano battersi e morire sui campi di battaglia per riconquistare una patria. Noi possiamo scontrarsi con Garibaldi solo in due casi

  1. Se volesse trascinarci in una guerra contro la Francia.
  2. Se rinnegasse il suo programma, proclamando un altro sistema politico diverso della monarchia di Vittorio Emanuele. Fino a quando sarà fedele alla sua bandiera, dobbiamo seguirlo.

Questo tuttavia non impedisce che sarebbe veramente desiderabile che la Rivoluzione di Napoli si facesse senza di lui. Perché ridurrebbe la sua influenza a giuste proporzioni.”)

Il 30 di maggio, dopo quanto di allarmante e sconcertante veniva riferito dalla situazione siciliana, il generale Filangieri tornò in consiglio; e nel silenzio della sala disse:

Real Maestà, Colleghi, Commilitoni, signore e signori: spes ultima dea!

L’affermavano i nostri padri antichi, nel duplice significato di disperata implorazione, oppure di ricorso alla potenza che ci dà fiducia. Noi abbiamo dalla nostra parte il magnifico Napoleone III che reca un nome di purezza adamantina. Raccomando al nostro amato sovrano di rivolgere a Napoleone un personale appello, affinché si faccia mallevadore dell’autonomia del Regno.”

Francesco II:Mi metto nelle mani dell’Imperatore e nel contempo invoco Nostro Signore perché protegga questa diletta patria napoletana, che si è sempre distinta per fedeltà alla cattedra di Pietro.”

Uffa, con questi cavalli! Tutti mi vogliono far montare a cavallo!”

Maria-Sofia:Ma è quello che devi fare. Non ti resta altro!”

Francesco II: “Voi diplomatici mostrate di credere che io voglia serbare gelosamente la monarchia assoluta! Vi sbagliate! Venero i miei avi, non le vecchie istituzioni. Perché resisterò agli urti esterni? Perché la coscienza m’impone di compiere sino in fondo i miei doveri di sovrano. Nessuno potrà dire che il re di Napoli si è arreso senza combattere.”

Non soffro di delusioni, sono preparato al peggio, anche alla catastrofe. Sapete quanti sovrani spodestati, errabondi, girano per l’Europa? Tanti! Ebbene, se Iddio vuole così e la sorte altrettanto, andrò a tener loro compagnia.. Spingono perché io tratti col filibustiere Garibaldi.

Si facciano avanti, queste Potenze mediatrici, offrano garanzie in questa tenzone tra un re legittimo e un invasore. Nessuno offre una mano?

Allora attenderanno invano che Napoli implori l’avventuriero. Per quanto mi riguarda, piuttosto preferisco, perdere il trono.”

Agosto 1860, lettera di Francesco II a Napoleone III.

Voi mi consigliaste dare la costituzione a un popolo che non la domandava. Voi mi avete fatto abbandonare senza pugno la Sicilia, promettendo garantirmi il regno, ora vengo abbandonato da tutti. Ma son risoluto a non iscendere dal trono senza combattere; difenderò il regno, e farò appello alla giustizia dell’Europa.”

Napoleone III: “ Che il vostro re, che Francesco guidi personalmente il suo fedele esercito, e faccia sventolare il più a lungo possibile la bandiera gigliata della monarchia”

Cavour a Nigra, ambasciatore del regno di Piemonte Sardegna a Parigi: “ Si Garibaldi passe sur le continent et s’empare du Royaume de Naples et de sa capitale comme il a fait de la Sicile et de Palerme, il devient maître absolu de la situation. Le roi Victor Emmanuel perd peu à peu près tout son prestige; il n’est plus aux yeux de la grande majorité des Italiens que l’ami de Garibaldi. Il conservera probablement sa couronne, mais cette couronne ne brillera plus que par le reflet de la lumière qu’un aventurier héroïque jugera bon de jeter sur elle.”

Se Garibaldi passa sul continente e si impossessa del Regno di Napoli e della sua capitale come ha fatto della Sicilia e di Palermo, diventa padrone assoluto della situazione. Il re Vittorio Emanuele perde quasi tutto il suo prestigio, diventa per la maggioranza degli Italiani l’amico di Garibaldi. Conserverà probabilmente la sua corona, ma questa corona brillerà solo tramite il riflesso della luce che un avventuriero eroico gli vorrà concedere.”

Cavour cerca di fermare la marcia di Garibaldi su Napoli mettendo in atto un piano di rivolta con l’aiuto del Ministro della polizia di Napoli Liborio Romano e scrive all’ammiraglio Persano:

Scopo apparente della sua missione è di tenersi a disposizione della principessa di Siracusa. Scopo reale invece è di cooperare alla riuscita di un piano che deve far trionfare in Napoli il principio nazionale. Principali autori di esso debbono essere il ministro dell’Interno Signor Liborio Romano e il generale Nunziante. Ella sarà messa in relazione con queste due persone dal barone Nisco, che giungerà a Napoli e le consegnerà una lettera da parte mia.”

Il piano di Cavour fallisce perché Don Liborio Romano decide invece di appoggiare l’entrata di Garibaldi a Napoli. Il 7 settembre 1860 Garibaldi entra a Napoli, arrivando in treno da Salerno dove era sbarcato dalla Calabria.

Il 5 settembre 1860 Francesco II si congeda dal governo prima di lasciare Napoli per Gaeta.

Francesco II: “Don Liborio bello! Vi vedo bene e, siccome le cose stanno per cambiare…Don Libò, guardateve ‘o cuollo!”

Don Liborio: “ Sire, state tranquillo e certo. Cercherò di tenere sulle spalle capa e cuollo il più a lungo possibile!”

Francesco II:I napoletani sono frettolosi, mi hanno girato le spalle senza darmi la possibilità di fare il re. Sento di aver rispettato i miei doveri e il tempo, che è galantuomo, lo dimostrerà. A loro non rimarranno neppure gli occhi per piangere.”

Francesco II:Non so come il rimorso non uccide quelli che a cuor leggero mi hanno tradito.”

Entra Garibaldi in scena:Ringrazio la città a nome di tutti gli italiani e dell’umanità intera per l’atto sublime che oggi compite.”

Cavour a Napoleone III: “Faites vite, mes amis! Vite! Vite!”(Fate presto, amici! Presto! Presto!)

Cavour al barone Antonio Winspeare: “Esimio barone, devo comunicarle che il governo di Vittorio Emanuele non può sottrarsi a un preciso dovere d’intervento. Francesco II di Borbone ha spontaneamente abbandonato la capitale del suo ex regno. Il che equivale a virtuale abdicazione. Barone, le rammento che tutta l’azione bellica di redenzione condotta dal generale Garibaldi è stata fatta sempre in nome di Vittorio Emanuele di Savoia. Da ciò discende che il governo di Torino deve, preciso,deve porre termine alla guerra civile tra italiani e alla mancanza di un governo stabile, causa di torbidi che mettono a repentaglio l’ordine pubblico.”

Il Barone Winspeare:Eccellenza, voi mi riconoscerete il diritto di denunciare l’irregolarità dell’antefatto. In altre parole, l’occupazione piemontese delle Due Sicilie è assolutamente contraria a ogni legge civile. E i contorni non sono da meno.”

Cavour, con sufficienza: “Sentiamo questi “contorni.”

Il Barone Winspeare: “ Scusate la schiettezza! La stretta e antica amicizia, anzi la parentela, tra i due sovrani in causa, e tra i rispettivi genitori, rendono l’occupazione ignominiosa. E’ un vero scandalo, nella storia dei nostri tempi. Le vibrate proteste del mio sovrano e la risoluta azione militare sul Volturno sono un’eloquente risposta, se ce ne fosse bisogno, alla bizzarria della presunta abdicazione.”

Vittorio Emanuele:Non entro nella città di Napoli, se prima la popolazione non mi chiama e acclama con regolare plebiscito, e se il mio esercito non vince una prima battaglia campale, contro il povero Franceschiello, neh!

Garibaldi:Maestà, concedete alle mie truppe l’onore di battersi, fianco a fianco, con le Vostre, a Capua e sulle linee del Garigliano?”

Vittorio Emanuele:Generale, i vostri soldati sono stanchi, hanno già combattuto molto; al contrario, i miei soldati sono freschi. Tocca a me, ora, neh?”

Il 21 ottobre 1860, il plebiscito: “Il popolo vuole l’Italia una e indivisibile, con Vittorio Emanuele come re costituzionale, per sé e i suoi legittimi successori.”

Francesco II:Per sì turpi atti, forse i regi soldati saranno schiacciati; forse soccomberà l’indipendenza e la monarchia antica di questo paese, non soccomberanno assieme tutti i diritti, i principi e le leggi su cui la sicurtà delle nazioni riposa.”

Il governo di S.M. Britannica non vede basi sufficienti a giustificare la severa censura con cui Austria, Francia, Prussica e Russia hanno giudicato gli atti del Re di Sardegna. Il governo di S.M.Britannica volgerà gli occhi piuttosto alla lusinghiera prospettiva di un popolo che costruisce l’edificio della sua indipendenza.

Cavour: “Lode a Lord John! Lode alla nazione inglese! Ecco chi mi capisce, e vede l’Italia dei miei sogni!”

Vittorio Emanuele: “ Vedete, questi amici inglesi, che gran signori e gentlemen! Così si parla, corpo di mille bombe! Che ve ne pare, neh!”

Il 7 novembre 1860 alle ore 9, sotto una pioggia scrosciante, entrano in Napoli in carrozza Vittorio Emanuele e Garibaldi.

Entra in scena Alexandre Dumas rivolgendosi al suo amico Maxime Du Camp che ha combattuto con i Mille.

Eh, mon ami! Vedi tu l’ombra d’un garibaldino?

Incroyable! Le valorose camicie rosse sono sparite!

Eh, mon ami, stavolta mangerò le castagne senza bruciarmi le dita. Lascerò ad altri il gusto di tirarle fuori dal fuoco… Sai cosa penso mon ami? Che i re sono degli ingrati, proprio come i popoli.”

Bisognerebbe fare il bene, ma in astratto, senza attendere riconoscimenti o ricompense” dice Du Camp

Proprio così, mio caro, è l’unico modo di evitare rabbia e delusioni.”

Due giorni dopo Garibaldi viene congedato dal re Vittorio Emanuele e riparte in esilio sua la sua isola di Caprera:

Garibaldi al re Vittorio Emanuele. “Sono un uomo semplice, mi bastano poche cose, vi ringrazio.”

Garibaldi all’ammiraglio Mundy, ammiraglio inglese e suo amico che lo accompagnerà a Caprera sulla nave Washington:

Parto stanotte, il tempo di raccattar i miei quattro stracci.

Non è un addio, ma un arrivederci. L’Italia avrà ancora bisogna di te!”

Se vedi Cavour, digli che ora, dopo le arance, può mangiare anche i maccheroni. E io sono stato la prima arancia che ha mangiato. Mi hanno spremuto fino all’ultima goccia e ora mi hanno buttato via.

Arrivederci sulla via di Roma! Per ora, dimenticatemi! Serratevi intorno al Re Galantuomo!”

Alexandre Dumas: “Siamo davvero ingenui a prenderci tante pene per la gente. Quando mi metto a calcolare ciò che l’unità d’Italia mi ha portato e mi sta portando via-lavoro perduto, denaro speso, tempo sprecato- non capisco quali torti mi possano addebitare!”

Cavour:Se avessimo fatto per noi stessi ciò che facciamo per l’Italia, saremmo dei grandi farabutti.”

Il sipario cade sulla figura del vecchio Filangieri che scrive al figlio Gaetano Junior:

Credimi, per chiunque abbia un po’ d’onore e di sangue nelle vene, è una gran calamità nascere napoletano.”

L’Associazione Culturale Italo Francese - Alliance Française di Bari è stata fondata nel 1955 con la missione di attuare qualsiasi iniziativa intesa a incrementare la migliore reciproca conoscenza e la maggiore cordiale amicizia fra le due nazioni, favorendo, in particolar modo, i rapporti culturali tra l’Italia meridionale e la Francia sotto tutti gli aspetti: linguistico, letterario, scientifico, storico, giuridico, economico, artistico.